C’est aujourd’hui le solstice d’hiver, la nuit la plus longue de l’année (pour l’hémisphère nord). Une date astronomique majeure qui a inspiré bien des célébrations et la proximité de Noël n’est donc pas un hasard…
Cherchez la ressemblance
À Rome, on célèbre les Saturnales, des fêtes pendant lesquelles on s’offre des cadeaux et on décore la ville de Rome de guirlandes… En Perse, on célèbre la naissance de Mithra, le dieu soleil, on décore alors un sapin (l’arbre qui reste vert en hiver) en l’ornant d’une étoile à son sommet, symbole de lumière. Chez les Vikings, on célèbre le dieu Odin, grassouillet et barbu, il distribue des cadeaux aux enfants. Dans les pays germaniques, on organise des buffets pleins de gourmandises avant la disette hivernale. Le tout au pied du sapin qui symbolise l’enfantement, car on célèbre la naissance du soleil : noio (nouveau), hel (soleil), NOËL ! CQFD
Quand le solstice devient Noël
À l’expansion du christianisme en Europe, ces célébrations païennes très populaires ont dû être assimilées à la nouvelle foi. La fête de la naissance du soleil doit alors devenir celle de la naissance du fils de Dieu. Bien que Jésus soit probablement né à la fin de l’automne, le pape Libère fixe, en 354, sa naissance au 25 décembre. Pourquoi le 25 ? Parce que depuis la mise en place du calendrier julien par Jules César, le solstice est décalé au 25 décembre. Une approximation corrigée lors de la mise en place de notre calendrier grégorien en 1582, mais Noël est resté au 25 décembre !
Sapin, vieux bonhomme barbu distribuant des cadeaux, festins gargantuesques et décorations des villes sont ainsi parvenus jusqu’à nous. Pas très catholique tout cela… les célébrations de Noël ont d’ailleurs été souvent critiquées et qualifiées de païennes par de nombreux théologiens chrétiens. Pour autant, la popularité de la fête et sa symbolique du partage en ont fait une des célébrations chrétiennes les plus célébrées en Europe et s’est facilement exportée dans le monde entier, y compris dans des pays non chrétiens.
